Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les poèmes de Maricarmelle
10 août 2023

Au pays de mon enfance

SCAN380 (2)

 

 

                           

 

 

                                    Au pays de mon enfance

 

 

 

Ma maison se tenait dans la rue d’Albertville

Pourquoi ce nom dans un village si tranquille ?

Mon plat pays s’étendait sans montagnes blanches

Le parfum des lilas glissait sur nos dimanches.

 

 

 

Des œillets de partout émaillaient les jardins

D’Inde ou de poète ils embaumaient nos matins.

Les potagers verdoyants signaient les efforts

De ceux dont la sueur coulait en gouttes d’or.

 

 

 

Ils avaient une puissance extraordinaire

Ces humains qui travaillaient sur et sous la terre.

L’on grandissait heureux autour des bonnes tables

Aux soucis cachés derrière un sourire affable.

 

 

 

Dans cet asile de paix, je viens faire un tour

Pour panser mes jours d’ennui d’un onguent d’amour.

Ce pays qui n’existe plus que dans mes yeux

Reste un coin de Bonheur quand mon ciel est pluvieux.

 

 

 

Maria Duhin-Carnélos

Nostalgie du 25 août 2021,

jour de la Saint-Louis,

bonne fête papa, Luigi… Gigi l’amoroso de maman…

Anniversaire d’Antonio, mon petit protégé…

Mes souvenirs à l’appel.

la plume d'oie de l'écrivain!

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Merci Elisabeth!<br /> <br /> Oui c'était dur car les mineurs exploités étaient très mal payés...<br /> <br /> Heureusement que chaque ménage avait son potager avec ses légumes et aussi des élevages de volailles de toutes sortes et de lapins...<br /> <br /> Maman qui était couturière, nous confectionnait des vêtement à mes frères et moi. C'était très courant à l'époque...<br /> <br /> Bonne soirée Elisabeth et gros bisous!
Répondre
E
Je n'ai pas vécu près des mines de charbon de ta région puisque je vivais dans l'Avesnois. Mais j'imagine bien, et on m'a raconté, que la vie était dure pour les mineurs de fonds. Quand je disais à un collègue de travail en 1987 que j'étais née dans le Nord de la France, il me parlait automatiquement des mines, du froid et de la pluie. Je lui expliquais qu'il ne pleuvait pas tous les jours, que les mines n'étaient pas dans ma région de naissance. On vivait comme on pouvait dans les années 50 et 60 car il y avait de l'amour dans les foyers, en général. Gros bisous. Bon après midi.
Répondre
Les poèmes de Maricarmelle
Publicité
Archives
Newsletter
8 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 28 834
Publicité