Poudre de vie

                                       Poudre de vie

Un souffle de rimes

Porté par le vent

M’élève à la cime

De mes dix-sept ans

Dans des vies mêlées

Des statues de sable

S’étaient retrouvées

Autour d’un érable

Leurs jambes croisées

Scellaient de beaux jours

Leurs bouches sculptées

Chassaient les vautours

Leurs paupières closes

Tramaient leur histoire

Aux senteurs de roses

Sorties d’un ciboire

La mer et le temps

Les faisaient s’attendre

Ni où, ni comment

La Carte du Tendre ?

L’éclair des regards

Au-delà des mots

Sur un banc de gare

S’apaisaient leurs maux

En liant leurs mains

Aux heures d’Amour

Ils mangeaient du pain

Blanc de troubadour

Un souffle de vent

S’élève à la cime

Et mes dix-sept ans

S’égrènent en rimes.

Conte d’un goéland ni gris ni blanc,

juste aimant, de terre en océan.

Samedi 12 novembre 2022

Maria Duhin-Carnélos

L’Au-delà du temps.

Comments

[Elisabeth]

Tu as connu ton mari quand tu avais 17 ans ? C'est l'âge où l'on vit des amours fortes, je dis ça car je l'ai vécu. Bonne fin de week end et gros bisous.