L'effet d'Aimer
L'effet d'Aimer
Encore un jour gris par la fenêtre
Dans mon coeur et dans mes yeux et tout mon être
L'écrit du BAC arrive à son tour
Pour philosopher en quelques heures sur l'Amour.
Tout a commencé par un cordon
L'Amour tiède et blanc du sein en diapason
Celui dont le pouvoir est ombilical
Et maternel comme une fête dominicale.
La liaison parentale n'est pas qu'un trait
C'est une union vitale qui, même tue, réapparaît
Mère et père vibrent à jamais dans les gènes
Aussi loin que le destin les emmène...
L'épanouissement activant le relationnel
Fait ainsi ressentir un apaisant zéphyr fraternel
La maison devient pour le petit un bouclier
Une carapace d'affection dans sa fratrie-société.
De nos jours tout a changé dans le monde
Mais cet Amour-là garde la même faconde.
Un nouveau souffle s'y greffe à l'arrivée du printemps
Une foudre alors dans les blés essoufflera de jeunes amants...
Une fougue incontrôlable et folle de chair
Qui s'affaiblit à mesure que s'ajoutent les hivers...
Sur le char de l'existence, l'amitié qui rivalise
Apaisera les tourments de la raison, de sa brise.
Puis un jour c'est la souffrance des autres
Qui provoque en un éclair une chaîne infinie d'apôtres
En capuche ou en masque leur généreuse attention
Engendre la solidarité, cet Amour tout en actions!
Mais il existe un Amour dont ne parle personne
Celui de l'unicité, de la cellule, de la cloche qui sonne
Où l'on n'est pas deux mais seulement UN
Quand brisé l'arc-en-ciel n'a plus de lendemain!
Glissée contre lui dans son lit médicalisé
Le dos sur la barrière elle veut, entre ses bras, le sécuriser.
Pore à pore elle lui transmet son Amour dans son corps
Pour qu'il laisse son âme vivre en elle, même après sa mort...
Mardi 25 août 2020
Saint-Louis.
Pleine lune.